Dr. Koto
Dr. Koto’s Clinic (ou Dr. Koto Shinryojo) est un drama japonais sorti en 2003. Long de deux saisons, il s’intéresse à la vie d’un brillant et sympathique médecin qui choisit de s’éloigner du stress (et de la réputation) de son hopital tokyoïte pour s’occuper de la clinique d’une petite île de de pêcheurs dans le lointain district d’Okinawa.
Le village en question a connu depuis des années un ballet de médecin incompétents qui partaient dès qu’ils en avaient l’occasion, lassés de l’isolation de l’île. Au fil du temps, les habitants ont appris à se débrouiller seuls et à se méfier du médecin en charge de la clinique.
C’est donc dans cet environnement de méfiance qu’arrive Goto Kensuke, un grand type un peu excentrique, victime du mal de mer et n’ayant pas son permis. La réaction de la population est donc assez négative de prime abord, et Goto (dont le nom est très vite écorché par les enfants du village en Koto) va devoir travailler dur pour se faire apprécier des gens de l’île, puis pour les convaincre qu’il ne va pas, comme les autres, les abandonner à leur peine dès que l’occasion se présentera.
À côté de ça, il doit également vivre avec la conscience d’avoir laissé beaucoup de gens derrière lui, et supporter le souvenir de la véritable raison qui l’a amené à s’exiler de Tokyo.
Dr. Koto est une de mes séries préférées de part la pureté de ses émotions. Le docteur est un personnage qui est drôle, parfois distant et globalement étrange, mais surtout incroyablement gentil, et ça fait chaud au coeur de voir quelqu’un comme lui.
La série est extrêmement émouvante, avec des passages très tristes (j’ai pleuré devant un épisode, ce qui a dû m’arriver trois fois dans toute ma vie) et d’autres plutôt inspirants. La progression du combat de Koto pour se faire accepter par la population est notamment très bien décrite, bien mieux que dans le manga tiré de la série.
L’acteur principal (Yoshioka Hidetaka, qui n’avait fait que quelques films et une série avant Dr. Koto) est parfait dans le rôle qui lui est confié. À ses côtés on trouve la très connue (et belle) Shibasaki Kou, célèbre notamment pour Orange Days ou encore Galileo, deux autres dramas intéressants dans leurs genres respectifs, et pour son rôle dans Battle Royale.
Disponible en version sous-titrée anglais grâce à l’excellent travail de la Team SARS, Dr. Koto est une série riche en émotions dont je n’ai toujours pas trouvé d’égal, et qui mérite vraiment le coup d’oeil.
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